Le combat mené par le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, pour éviter l'extradition vers les États-Unis a reçu un énorme coup de pouce lundi, lorsque la Haute Cour de Londres a jugé que les assurances données par les États-Unis au sujet de son cas n'étaient pas satisfaisantes et qu'il bénéficierait d'une audience d'appel en bonne et due forme.

En mars, la Haute Cour avait provisoirement autorisé M. Assange, âgé de 52 ans, à faire appel pour trois motifs. Elle a toutefois donné aux États-Unis la possibilité de fournir des garanties satisfaisantes, à savoir qu'ils ne réclameraient pas la peine de mort et qu'ils l'autoriseraient à invoquer le droit à la liberté d'expression garanti par le premier amendement dans le cadre d'un procès.

Dans une brève décision, deux juges de haut rang ont déclaré que les arguments des États-Unis n'étaient pas suffisants et qu'ils autoriseraient l'appel à se poursuivre.