Berlin (awp/afp) - Adidas a publié mercredi un bénéfice net 2017 en hausse et un chiffre d'affaires annuel record mais aborde avec prudence 2018, qu'il considère comme une année tremplin pour améliorer sa rentabilité et se recentrer sur l'Asie, les États-Unis et la vente en ligne.

L'an dernier, le bénéfice net de l'équipementier sportif allemand a avancé de 7,9% sur un an à 1,1 milliard d'euros, a fait savoir dans un communiqué le groupe de Herzogenaurach. Ce bénéfice a toutefois été fortement impacté au quatrième trimestre par la reforme fiscale américaine (-321% sur un an).

Côté chiffre d'affaires, Adidas a dépassé pour la première fois de son histoire la barre des 20 milliards d'euros, à 21,22 milliards d'euros soit une progression de 14,8%. Le bénéfice d'exploitation a progressé de 30,8%, à 2,07 milliards d'euros.

"2017 a été une année solide, opérationnellement et financièrement, nous avons fait de gros progrès pour se rapprocher de notre objectif, devenir la meilleur entreprisse de sports(wear) au monde", s'est félicité dans le communiqué le patron, le danois Kasper Rosted.

Dans le détail, les ventes du numéro deux mondial ont été surtout portées par sa marque fétiche Adidas, et dans une moindre mesure par Reebok, que le groupe tente tant bien que mal de redresser depuis son rachat en 2005.

L'équipementier sportif avait annoncé dès mardi soir un programme de rachat d'actions d'un volume de 3 milliards d'euros qui va s'étaler jusqu'en 2021.

Adidas entend ainsi rendre de l'argent aux actionnaires en leur versant un dividende de 2,60 euros par action au titre de 2017, contre 2,00 euro au titre de 2016, soit une hausse de 25%.

Pour 2018, le groupe prédit un net ralentissement de son chiffre d'affaires autour de 10% mais espère améliorer encore ses performances et prévoit notamment une hausse de sa marge d'exploitation, attendue entre 10,3% et 10,5% contre 9,8% en 2017.

Son patron dit voir l'exercice 2018 comme un "tournant" pour atteindre les objectifs de rentabilité à long terme fixés pour 2020 et annonce une année de "croissance qualitative".

afp/rp