Le programme, financé par le cash flow, débutera au quatrième trimestre et sera bouclé au 31 décembre 2017, a précisé l'équipementier sportif allemand dans un communiqué.

Le numéro deux mondial des articles de sport a expliqué que ces rachats seraient effectués parallèlement à la politique du groupe visant à reverser entre 20 et 40% de son bénéfice net aux actionnaires sous forme de dividende.

Adidas a également annoncé l'émission de deux emprunts d'un montant total pouvant atteindre un milliard d'euros, avec des maturités à sept et 12 ans et dont le produit servira à refinancer de la dette et à financer les retraites et les rétributions aux actionnaires.

L'action, qui a perdu plus du tiers de sa valeur cette année, signe la meilleure performance du Dax avec un gain de 2,6% à la Bourse de Francfort vers 10h50.

Adidas, distancé par l'américain Nike, a lancé en juillet son troisième "profit warning" de l'année, évoquant la chute des ventes de son segment golf et son exposition à la Russie.

Tandis que Nike a gagné du terrain sur les principaux marchés d'Adidas en Europe occidentale, le groupe allemand n'a pas pu effectuer de percée en retour en Amérique du Nord. Selon Euromonitor, Nike a accru son avance avec une part du marché mondial à 15% en 2013, contre 10,8% pour Adidas.

En septembre, le mensuel allemand Manager Magazin avait rapporté qu'un groupe de fonds activistes, dont Knight Vinke, Third Point et TCI, envisageaient de prendre une participation dans l'équipementier sportif pour exiger des changements radicaux, notamment le départ du président du directoire Herbert Hainer. Eric Knight, fondateur de Knight Vinke, a démenti cette information.

Le mandat de Herbert Hainer a été prolongé cette année jusqu'à en 2017 de façon à permettre au groupe de mettre au point un plan de succession.

(Mathilde Gardin pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

par Emma Thomasson