Aéroports de Paris a présenté hier soir un résultat net part du groupe en hausse de 2,8% à 167 millions d'euros au premier semestre 2015. Le résultat opérationnel courant de l'exploitant de plateformes aéroportuaires a également progressé de 1,2% à 313 millions d'euros. Son Ebitda a augmenté de son côté de 509 millions d'euros alors que son chiffre d'affaires s'est apprécié de 5,1% à 1,4 milliard d'euros.

Par ailleurs, ADP a affiné ses objectifs 2015 : sur la base d'une hypothèse de croissance du trafic de + 2,6 % en 2015 par rapport à 2014, l'EBITDA 2015 est attendu en croissance de 30 % à 35 % par rapport à 2009.

En dépit de ces performances positives, le titre ADP perd 0,69% à 107,25 euros. La raison de ce recul est plutôt à chercher du côté de la deuxième information publiée par le groupe. En effet, Aéroports de Paris est parvenu hier à un accord avec l'Etat sur le projet de Contrat de Régulation Economique 2016-2020. Ce dernier prévoit notamment que le groupe devra limiter ses augmentations de trafic à 1,0% par an en moyenne au-delà de l'inflation.

Comme le précise Augustin de Romanet, PDG d'ADP, ce plafond va maintenir les prix à "un montant plus faible que les deux CRE précédents, malgré des investissements en hausse de 70%". Par ailleurs, le groupe espérait initialement une augmentation supérieure de 1,5% à l'indice des prix. De plus, pour l'exercice 2016, Aéroports de Paris devra limiter l'augmentation de ses tarifs à l'inflation.