ADP : l'IATA 'déçue' par l'accord conclu avec l'Etat.
Le 31 juillet 2015 à 11:22
Partager
L'Association internationale du transport aérien (IATA) s'est déclarée vendredi 'déçue' par l'accord conclu entre Aéroports de Paris et l'Etat français pour la période 2016-2020.
Le projet de contrat de régulation économique prévoit que les tarifs d'ADP pourront progresser à un rythme annuel moyen de 1% hors inflation sur la période 2016-2020.
Dans un communiqué, l'IATA rappelle qu'une commission consultative indépendante avait récemment plaidé en faveur d'une meilleure utilisation des ressources provenant des commerces afin d'alléger les charges reposant sur les compagnies aériennes.
'Un tel renchérissement à une époque où l'amélioration de la compétitivité représente une inquiétude fondamentale ne peut pas fonctionner', a déclaré Tony Tyler, le patron de l'IATA, qui représente les compagnies aériennes
'Avec cette décision, les passagers vont devoir dépenser davantage pour leur voyage à destination, en provenance ou en transit de la France', s'est-il offusqué.
Du côté d'ADP, on souligne que la progression moyenne annuelle des tarifs des redevances de 1% au-delà de l'inflation envisagée pour la période 2016-2020 se compare à une progression de 2,2% au-delà de l'inflation sur la période 2011-2015.
L'action était en hausse de 1,4% à 108,6 euros vendredi matin à la Bourse de Paris.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Aéroports de Paris développe et gère des aéroports, dont Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget. En 2023, le groupe a accueilli environ 99,7 millions de passagers à Paris-CDG et Paris-Orly, et environ 326,7 millions de passagers à l'étranger. Bénéficiant d'une situation géographique exceptionnelle et d'une zone de chalandise importante, Aéroports de Paris poursuit sa stratégie d'adaptation et de modernisation de ses terminaux, d'amélioration de la qualité des services et de développement des commerces et de l'immobilier. Le CA par activité se répartit comme suit :
- prestations de services aéroportuaires (32,9%) : gestion du trafic aérien, gestion des transports intermodaux et des terminaux, installation des infrastructures aéroportuaires, enregistrement et transfert des passagers, traitement des bagages, manutention des avions (nettoyage, guidage, assistance au placement et au démarrage, chargement et déchargement des aéronefs), etc. ;
- exploitation d'espaces commerciaux et de services (30,5%) : magasins, restaurants, banques, bureaux de change, etc. ;
- gestion immobilière (5,4%) : location de terrains et d'actifs immobiliers d'entreprise (commerces, bureaux, hôtels, bâtiments logistiques, etc.) ;
- autres (31,2%) : notamment gestion des aéroports à l'international, prestations d'ingénierie aéroportuaire, de télécommunications spécialisées, etc.