Au 1er semestre 2014, le résultat net part du groupe d'Aéroports de Paris (ADP) a décollé de 45,7% à 182 millions d'euros. Si la direction se veut prudente puisque ces chiffres ont profité de conditions climatiques clémentes, elle n'en a pas moins relevé ses prévisions sur l'ensemble de l'année.

Sur la période, le chiffre d'affaires de l'opérateur aéroportuaire français est resté quasi-stable (+ 0,1%) à 1,35 milliard d'euros.

Exprimé en millions de passagers, le trafic a progressé de 7,1% à 65 millions, dont + 4,2% à 45 millions pour Orly et Roissy, les aéroports parisiens, et + 13,5% pour les autres (dont les 38% détenus au capital du groupe turc TAV Airports, présent dans le bassin méditerranéen) à 17 millions.

Le chiffre d'affaires par passer dans les boutiques côté pistes a progressé de 0,7% à 17,7 euros, chiffre qui devrait toujours atteindre 19 euros en 2015.

En revanche, l'excédent brut d'exploitation (EBITDA, selon l'acronyme anglais) a progressé de 8,4% à 528 millions et le résultat opérationnel courant de près de 20%, à 343 millions.

Récemment reconduit en tant que PDG du groupe, Augustin de Romanet, se veut prudent : ces comptes ont été 'amplifiés par des conditions météorologiques favorables et l'arrêt de la centrale de cogénération. Nous restons attentifs pour la fin de l'année, même si notre performance intrinsèque s'améliore, en particulier sur notre coeur de métier aéronautique, et que certains signaux sont encourageants'.

Cependant, ADP n'en a pas moins relevé ses prévisions de croissance du trafic sur l'ensemble de 2014 : le groupe n'attend plus 2%, selon le chiffre publié lors des comptes 2013, mais de 2,7 à 3,2% de progression.

De ce fait, l'EBITDA consolidé, qui précédemment devait croître plus vite que le trafic, est précisé à 'plus de 1.100 millions d'euros'. Le bénéfice net, lui, est toujours attendu 'en ressaut marqué'.


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