Le bénéfice d'exploitation a atteint 535 millions d'euros, supérieur aux 505 millions qu'attendaient en moyenne les analystes interrogés par Reuters.

Le groupe a précisé que son ratio de solvabilité calculé selon la norme Solvabilité II s'établissait à 185% à fin juin contre 157% à la fin du premier trimestre.

Un accord avec les régulateurs néerlandais sur la méthode de calcul du ratio aux Etats-Unis, où Aegon réalise les deux tiers de son activité, a contribué à hauteur de 15 points de pourcentage à l'amélioration du ratio.

Sur une base comparable, le ratio de solvabilité a progressé de 13 points de pourcentage, grâce pour l'essentiel à des cessions d'actifs et à la génération de capital.

Aegon a relevé sa fourchette cible pour ce ratio sur l'ensemble de l'année à 150-200 au lieu de 140-170 pour tenir compte de la nouvelle méthodologie aux Etats-Unis.

Cette affaire réglée, Aegon va pouvoir de nouveau concentrer toute son attention sur sa stratégie à long terme, a déclaré à Reuters le directeur financier Matthew Rider.

Aux Pays-Bas, l'autre gros marché d'Aegon, le ratio de solvabilité a atteint 175% contre 144% grâce à une injection de capital d'un milliard d'euros, à la cession de la filiale de conseil financier UMG et à l'amélioration du profil de risque.

(Anthony Deutsch, Véronique Tison pour le service français)