À Paris, le CAC 40 cède 0,77% (37,84 points) à 4.861,62 points vers 11h30 GMT. À Francfort, le Dax laisse 0,30% et à Londres, le FTSE grappille 0,08%.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 perd 0,56%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro 0,40%. Le Stoxx 600 lâche 0,28% mais il reste proche de son plus haut niveau de 13 mois atteint mercredi.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en baisse. Après avoir porté les trois indices à des niveaux record, les investisseurs attendent des annonces concrètes sur la politique économique de Donald Trump.

A ce stade en Europe, plus de la moitié des sociétés du Stoxx 600 ont publié leurs résultats et 55% d'entre elles ont dépassé les prévisions.

L'indice des biens de consommation, meilleure performance sectorielle, progresse de 0,71%.

Les valeurs pétrolières et les banques, victimes de prises de bénéfices, perdent plus de 1%.

Deutsche Bank, plus forte baisse du Dax, Crédit agricole, Société générale et BNP Paribas reculent de plus de 2%.

Vopak perd près de 6,5%, plus forte baisse de l'indice Stoxx 600. Le géant néerlandais des équipements de stockage de pétrole a averti que son bénéfice d'exploitation pourrait ne pas augmenter jusqu'en 2019.

Le numéro un européen de l'assurance Allianz, qui a annoncé un bénéfice au quatrième trimestre supérieur aux attentes et un rachat de titres, s'adjuge plus de 2,5%, parmi les meilleures performances de l'EuroStoxx 50 et du FTSEurofirst 300.

Sur le marché des changes, le dollar reste proche d'un plus bas d'une semaine touché jeudi après les déclarations du président de la Fed de New York William Dudley. Celles-ci ont été interprétées comme éloignant la possibilité d'une hausse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale dès sa prochaine réunion en mars.

Le billet vert reprend 0,27% face à un panier de devises de référence et 0,28% face à l'euro à 1,0642 dollar, mais recule de 0,20% face au yen.

Sur le marché pétrolier, les cours reculent autour de 55,25 dollars pour le baril de Brent et de 53 dollars pour le baril de brut léger américain. Selon des sources internes à l'Opep, le cartel pourrait accentuer les réductions de production, voire mettre en oeuvre des baisses plus importantes à partir du mois de juillet.

(Avec Marc Jones et Nichola Saminather, Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)