Après l'annonce d'une stagnation de l'économie française et une accélération de la croissance en Allemagne au premier trimestre, les intervenants attendent les PIB italien, portugais et celui de la zone euro, ainsi que le chiffre définitif de l'inflation du mois d'avril.

À Paris, l'indice CAC 40 progressait de 0,14% à 4.507,58 points vers 09h25, après avoir atteint un nouveau pic de 5-1/2 ans. A Francfort, le Dax progressait de 0,44% et à atteint un record historique à 9.810,29 points. A Londres, le FTSE avance de 0,18%. L'indice EuroStoxx 50 prend 0,3% de la zone euro et le FTSEurofirst 300 0,22%.

Les assureurs Aegon, Zurich et Generali, la chaîne de magasins de prêt-à-porter H&M et le groupe suisse le luxe Richemont gagnent entre 1% et 4% après la publication de résultats trimestriels tous jugés favorables.

Alstom et Bouygues en revanche accusent des pertes de près de 1,5%, plus nets reculs du CAC 40, après l'annonce que L'Etat français s'était doté d'une nouvelle arme pour négocier dans le dossier avec un décret forçant tout acquéreur à obtenir son autorisation.

Sur le marché obligataire, les rendements de la dette souveraine des Etats du coeur de la zone euro se tendent après l'annonce d'une accélération de la croissance allemande, mais la hausse est limitée par la perspective de mesures d'assouplissement monétaire dela Banque centrale européen (BCE).

La BCE prépare un ensemble de mesures susceptibles d'être annoncées à l'issue de sa prochaine réunion en juin, dont une baisse de ses taux directeurs et des mesures ciblées visant à favoriser le crédit aux PME.

Mercredi, les rendements des Treasuries américains avaient fortement diminué dans cette perspective, tout comme les rendements des obligations européennes.

Sur le marché des changes, l'euro oscille encore autour d'un plus bas de six semaines face au dollar sur les anticipations d'une action de la BCE.

Sur le front du pétrole, le Brent se maintient près des 110 dollars le baril, dans un contexte de tensions persistantes en Ukraine.

Après les PIB et l'inflation en Europe, sont notamment attendus les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis, sans oublier les indices de l'activité industrielle dans les régions de New York et Philadelphie.

(Juliette Rouillon pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)