AgroGeneration a terminé le premier semestre de son exercice 2014, clos le 30 juin dernier, sur une perte nette de 11,9 millions d'euros, après une perte proforma de 15,4 millions en 2013.

Ce déficit nette provient notamment 'de pertes de change nettes (- 12,6 millions d'euros) sur la dette libellée en dollars contractée auprès d'établissements de crédit, et qui s'explique par la dévaluation brutale' de la devise locale (- 46% au 1er semestre). Les intérêts de la dette se montent, eux, à 4,6 millions.

En données proforma, ce qui tient compte aussi d'Harmelia, le chiffre d'affaires s'est effondré de 73,1% à 4,9 millions d'euros. Il n'est constitué que de la vente de stocks (28.000 tonnes à fin 2013), indique le groupe, dans un contexte de prix peu favorable.

Cependant, le résultat opérationnel est repassé dans le vert, à + 3,3 millions contre - 13,5 millions un an plus tôt. Les coûts de production ont été gérés avec rigueur, et les coûts commerciaux et administratifs ont été 'largement maîtrisés'.

En guise de perspectives, le groupe indique que “jusqu'à présent, les fermes d'AgroGeneration ne sont pas situées directement sur les zones de conflits armés, principalement concentrées sur la Crimée, Donetsk et Lougansk. De plus, l'ensemble des processus de récoltes, stockage et ventes n'a pas été affecté de façon significative sur cette campagne 2014.

“Bien que la performance opérationnelle de ce semestre se soit améliorée, le contexte géopolitique reste toujours instable”, termine le groupe.


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