"Nous avons d'assez vives inquiétudes en matière de concurrence", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse. "Il existe un risque que, sur certaines liaisons, Lufthansa soit de facto en position de monopole, sur un nombre significatif de liaisons."

La première compagnie aérienne allemande a proposé des concessions, notamment sur certains créneaux d'aéroports et certaines liaisons, pour répondre aux craintes de la Commission européenne.

Les autorités de l'UE attendent désormais que les concurrents de Lufthansa et les parties intéressées leur communiquent leur avis. Le groupe allemand devra faire davantage pour apaiser les craintes des régulateurs, a déclaré cette semaine à Reuters une source au fait du dossier.

"Nous pouvons prendre un certain nombre de décisions fondées sur les conclusions du test de marché", a dit Margrethe Vestager.

(Foo Yun Chee; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

Valeurs citées dans l'article : Lufthansa Group, Air Berlin Plc