"Groupe Air France-KLM rappelle qu'il n'a pas participé au processus lancé par les autorités italiennes pour le rachat d'Alitalia" et "dément avoir déposé une offre pour le rachat d'Alitalia", indique la compagnie dans un communiqué.

"En conséquence, le groupe n'a eu accès à aucune information confidentielle", est-il précisé.

Le ministre italien de l'Industrie, Carlo Calenda, a déclaré vendredi qu'EasyJet et Air France-KLM avaient présenté une offre pour la reprise d'Alitalia.

Il a précisé que la compagnie allemande Lufthansa et le fonds d'investissement américain Cerberus avaient également présenté des offres et qu'il devait rencontrer lundi les administrateurs d'Alitalia afin d'étudier les détails des offres.

La compagnie aérienne italienne, qui n'a pas souvent dégagé de profit pendant ses 70 ans d'existence, a été placée sous tutelle d'administrateurs chargés de la vendre, de la réorganiser ou de la liquider, à la suite du rejet par ses salariés d'un plan de réduction des effectifs.

Le gouvernement a exclu la renationalisation de l'ex-fleuron de l'économie italienne, privatisé en 2008, qui n'est jamais parvenu à s'adapter à la concurrence des compagnies à bas coûts.

(Myriam Rivet, édité par Eric Faye)

Valeurs citées dans l'article : Air France-KLM, Lufthansa Group, easyJet