En réaction à des informations sur le projet de taxe sur les billets d'avion pour financer CDG Express, Air France prévient qu'elle subirait un coût additionnel de 17 millions d'euros par an dès 2017, dans l'hypothèse basse d'un prélèvement d'un euro par passager.

'Dans un secteur du transport aérien très concurrentiel, une telle mesure réduirait l'impact des efforts réalisés par les employés d'Air France pour améliorer la compétitivité de la compagnie aérienne', prévient-elle.

Pour rappel, un article des Echos indiquait que les compagnies aériennes pourraient être mises à contribution dès 2017 pour financer la liaison ferroviaire express entre l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle et Paris, baptisée CDG Express.

Le quotidien économique affirmait que cette mesure pourrait être inscrite, en fin d'année, dans le collectif budgétaire pour une entrée en vigueur dès l'année prochaine. Elle générerait environ 35 à 40 millions d'euros sur la base d'un peu plus d'un euro par billet.

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