PARIS, 6 octobre (Reuters) - Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête pour dégradations, entrave au fonctionnement du comité central d'entreprise (CCE) et violences en réunion à la suite des débordements qui ont interrompu lundi la réunion du CCE d'Air France, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

L'enquête en flagrance a été ouverte après le dépôt d'une plainte déposée par Air France sur des faits de dégradation et d'entrave au fonctionnement du CCE, et de deux plaintes de membres du personnels victimes de violences.

Les images du directeur des ressources humaines Xavier Broseta, torse nu après s'être fait arracher sa chemise par des manifestants, et de Pierre Plissonnier, numéro deux du long-courrier et DRH d'Air France à Roissy, ont fait le tour du monde.

L'exécutif a dénoncé des violences "inacceptables".

Un porte-parole d'Air France a déclaré lundi que cinq cadres d'Air France avaient été molestés et deux vigiles blessés, dont l'un a brièvement sombré dans le coma, lors de la manifestation. (Chine Labbé)