Air Liquide (-2,40% à 96,32 euros) enregistre l'une des baisses les plus prononcées du CAC 40 après avoir dévoilé des résultats trimestriels jugés décevants. Le groupe a ainsi enregistre un résultat net part du groupe en hausse de 5%, en données comparables, à 755 millions d'euros là où les analystes attendaient 780 millions d'euros. Il ne progresse cependant que de 0,4% en données publiées, impacté par les changes. Le spécialiste des gaz pour l'industrie a fait état d'un résultat opérationnel courant en recul de 0,2% en publié et mais en progrès de 5,2% hors changes à 1,25 milliard d'euros.

La marge opérationnelle progresse de 10 points de base à 16,7% sur le semestre, grâce à des mesures d'économie qui ont atteint 152 millions d'euros en ce début d'année.

La dette nette, qui s'établit à 6,8 milliards d'euros, est en légère diminution par rapport à juin 2013 grâce notamment à un contrôle accru des paiements sur investissements.

En outre, le chiffre d'affaires du groupe progresse de 4,8% à 7,5 milliards d'euros en croissance comparable, mais en léger retrait, -0,7 %, en données publiées. Les analystes attendaient pour leur part, un chiffre d'affaires estimé 1,29 milliard d'euros.

Au cours du premier semestre, Air Liquide a été encore plus sélectif dans ses projets d'investissements, qui bénéficient surtout aux économies en développement (Amérique latine, Chine et Singapour).

Les investissements en cours d'exécution représentent un montant total de 2,6 milliards d'euros, gage d'une contribution future aux ventes d'environ 1,2 milliard d'euros, après montée en puissance complète, précise le groupe.

S'agissant des perspectives pour l'exercice en cours, Benoît Potier, Président-Directeur Général du groupe Air Liquide, souligne que « la performance du Groupe au premier semestre est solide et conforme à nos perspectives pour l'année. » Le groupe réitère donc sa volonté de réaliser une nouvelle année du résultat net en 2014

Sur la période 2016-2020, le groupe vise une croissance supérieure à celle du marché des gaz industriels, avec une hausse du chiffre d'affaires moyenne de 6 à 9% par an (contre 4 à 8% pour le marché), hors effets de change.