En outre, la progression à plus de 15% en comparables enregistré dans les pays émergents a permis au groupe de gaz industriels de compenser un nouveau ralentissement en Europe de l'Ouest.

Au final, Air Liquide, numéro deux mondial du secteur derrière l'allemand Linde, a engrangé un chiffre d'affaires trimestriel de 3.801 millions d'euros, en progression de 1% à données publiées. Corrigé des effets de change (-1,1%), de la baisse du prix du gaz naturel (-1,1%) et de la vente d’Anios au quatrième trimestre 2013 (-1,2%), les ventes sont en hausse de 4,3% sur une base comparable.

Celles du pôle "gaz et services", en avance de 3,6% en données comparables et de 0,1% en variation publiée, ont atteint 3.446 millions d'euros. La part du chiffre d’affaires de cette branche réalisée dans les économies en développement dépasse aujourd’hui 30%.

Depuis le début de l'année, Air Liquide a réalisé 233 millions d'euros d'économies de coûts, ce qui permettra au groupe en fin d'année d'être en avance sur l'objectif de 250 millions d'euros qu'il s'est fixé pour l'exercice. Elles s'étaient chiffrées à 303 millions d'euros l'an dernier.

Les opportunités d'investissement à 12 mois restent stables à 3,4 milliards d’euros à fin septembre 2014, avec de nouveaux projets, principalement le long du golfe du Mexique aux Etats-Unis, qui compensent les sorties de projets gagnés ou annulés.

Pour la totalité de l'exercice, Air Liquide s'attend toujours à une nouvelle année de croissance de son résultat net.

L'action Air Liquide a clôturé jeudi à 93,76 euros, faisant ressortir une capitalisation boursière de plus de 32 milliards d'euros.

(Noëlle Mennella, édité par Dominique Rodriguez)

Valeurs citées dans l'article : AIR LIQUIDE, Linde AG