Airbus a fait état ce matin d'un résultat net, pour le compte de son exercice 2014, en progression à 2,34 milliards d'euros, contre 1,47 milliard en 2013. L'avionneur européen a également enregistré, sur la période, un bénéfice d'exploitation, indicateur de la marge commerciale du groupe, en progression à 4,06 milliards d'euros contre 3,53 milliards en 2013, et ce malgré une charge de 551 millions d'euros liée aux retards de l'avion de transport militaire A400M mais le groupe a encaissé des plus-values d'un montant total de 383 millions tirées de la cession de 8% dans Dassault Aviation.

En outre, les revenus du groupe ont progressé de 5% à 60,7 milliards d'euros.

Les prises de commandes d'Airbus Group en 2014 se sont élevées à 166,4 milliards d'euros, soit moins qu'en 2013 où elles s'élevaient à 216,4 milliards d'euros tandis que le carnet de commandes représentait 857,5 milliards d'euros à la fin de l'exercice, contre « seulement » 680,6 milliards d'euros fin 2013.

Le flux de trésorerie disponible est positif, à 2 milliards d'euros, incluant 900 millions d'euros issu des produits de cessions d'actifs.

Enfin, Airbus Group propose au titre de 2014 un dividende de 1,20 par action, contre 0,75 euro en 2013, soit une hausse de 60%.

"Nous avons nettement amélioré la rentabilité et la génération de trésorerie en 2014 grâce à une solide performance opérationnelle et un carnet de commandes record à la fin de l'année", s'est félicité Tom Enders, Président exécutif d'Airbus Group.

S'agissant des perspectives pour 2015, Airbus table sur des taux de croissance de l'économie mondiale et du trafic aérien international conformes aux prévisions indépendantes qui prévalent et sur l'absence de perturbation majeure.

L'avionneur européen vise une augmentation supplémentaire de son bénéfice par action et de son dividende par action en 2015.

Les livraisons d'Airbus devraient être légèrement supérieures à 2014 et une augmentation du carnet de commandes des avions commerciaux est à nouveau anticipée.