L'équipementier pour l'aérospatiale, la défense et les transports a toutefois confirmé dans un communiqué anticiper pour 2016 des prises de commandes en deçà de leur record de 2015 mais proches de leurs niveaux de 2013 et 2014.

Thales, actionnaire à 35% de DCNS, compte notamment sur les négociations exclusives entamées le 26 avril par le constructeur naval militaire avec l'Australie en vue d'un contrat géant de 12 sous-marins, évalué au total à 50 milliards de dollars australiens (34 milliards d'euros).

Le PDG de Thales Patrice Caine a déclaré à Reuters espérer en outre décrocher un contrat de plus d'un milliard d'euros pour la fourniture des sonars et des équipements de communications de ces sous-marins.

Thales a vu ses prises de commandes chuter de 18% au premier trimestre, à 2,312 milliards d'euros, par rapport à la période correspondante de trois grands contrats d'une valeur totale supérieure à un milliard d'euros, parmi lesquels la première vente à l'export de l'avion de combat Rafale que Thales équipe.

Le groupe, dont l'Etat détient 26% et Dassault Aviation, le constructeur du Rafale, 25%, a réalisé au premier trimestre un chiffre d'affaires de 2,732 milliards d'euros, en croissance organique de 7,3%.

Thales confirme viser une croissance organique de l'ordre de 5% pour chacune des trois années à venir, une hausse de 7% à 9% de son bénéfice d'exploitation en 2016 et une marge opérationnelle de 9,5%-10% à l'horizon 2017-2018.

(Cyril Altmeyer, édité par Dominique Rodriguez)

Valeurs citées dans l'article : Airbus Group, THALES, Boeing Co, DASSAULT AVIATION