Les investisseurs attendent les chiffres de la croissance du deuxième trimestre aux Etats-Unis, à 12h30 GMT, ainsi que les annonces de la Réserve fédérale à l'issue de la réunion de deux jours de son comité de politique monétaire (FOMC), le communiqué étant attendu à 18h00 GMT.

À Paris, le CAC 40 perd 0,33% à 4.351,68 points vers 10h25 GMT, sous-performant la plupart des places européennes à cause du recul de Total. Le Dax cède 0,08% à Francfort et le FTSE 0,03% à Londres. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 est quasiment stable (-0,01%).

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse de 0,1% à 0,3%.

Total perd 2,5%, deuxième plus forte baisse de l'EuroStoxx 50, après un bénéfice trimestriel en baisse et l'annonce d'une interruption de sa montée au capital du russe Novatek.

Holcim perd 5,15% sur le marché suisse après l'annonce que ses ventes ont été affectées par les variations de changes. Lafarge, son partenaire de fusion, perd 4,23% dans la foulée, plus net recul du CAC.

En revanche, Airbus gagne 4,2% après avoir annoncé une hausse de 10% de son résultat opérationnel au premier semestre.

De même, KPN prend 3,8% à Amsterdam, plus forte hausse de l'Eurofirst 300, après un bénéfice supérieur aux attentes.

Selon Thomson Reuters StarMine, environ 35% des sociétés du STOXX Europe 600 ont publié leurs résultats trimestriels jusqu'à présent et 58% d'entre elles ont dépassé les attentes. En moyenne, les bénéfices sont en hausse de 6,9% sur un an.

L'euro est brièvement passé sous la barre de 1,34 dollar pour la première fois depuis novembre 2013, alors que certains investisseurs, à l'affut d'indications sur le calendrier du relèvement de taux de la Fed, anticipent un discours moins accommodant de la banque centrale ce mercredi, à l'issue du FOMC.

Les craintes que les combats en Ukraine et les sanctions contre la Russie affectent l'économie européenne ont récemment contribué à affaiblir l'euro.

L'annonce dans la matinée d'une baisse plus forte que prévu des prix au détail en Espagne en juillet (-0,3%) maintient au contraire la pression sur la Banque centrale européenne (BCE) pour qu'elle prolonge sa politique monétaire ultra-accommodante. Suite à cette statistique, les rendements des dettes souveraines allemande, espagnole et italienne sont tombés à des plus bas record.

A 12h00 GMT, c'est l'Allemagne qui publiera ses chiffres préliminaires de juillet. Les économistes attendent en moyenne un taux d'inflation de 0,8% après 1,0% en juin.

(Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison)

Valeurs citées dans l'article : AIRBUS GROUP, LAFARGE, TOTAL, KPN KON, Holcim Ltd