Pour autant, le ministère poursuit ses investigations sur cet accident.

Un haut fonctionnaire du ministère a fait savoir par courrier à des parlementaires qu'une commission militaire avait décidé jeudi d'autoriser la reprise des vols sur ces hélicoptères, avec toutefois des conditions touchant à la vitesse, au poids et à l'usage du pilotage automatique.

L'autorisation est également assortie de nouvelles inspections de sécurité.

"Les conditions définies pour voler couvrent une large gamme de causes possibles de l'accident ; cela débouche sur des restrictions limitées et acceptables au plan opérationnel", écrit le haut fonctionnaire.

Airbus a recommandé ce mois-ci aux pilotes de Tigre de faire attention à ne pas passer rapidement du pilotage automatique au pilotage manuel en cas de turbulences, certains éléments semblant montrer qu'un tel changement a pu jouer un rôle dans l'accident de juillet qui a coûté la vie aux deux membres d'équipage.

(Sabine Siebold et Andrea Shalal, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Dominique Rodriguez)