"Les prix proposés par Airbus par le passé sont inacceptables pour nous", a-t-il dit en marge d'une conférence parrainée par l'organisme professionnel A4E (Airlines for Europe).

"Nous avons très clairement dit à Airbus que s'il veut vendre l'A380, il doit être énergique sur le prix et quand il saura comment vendre l'avion, il n'aura qu'à nous le faire savoir et nous serons prêts à discuter."

Le groupe propriétaire de British Airways et d'Iberia gère 12 A380. Willie Walsh a dit qu'IAG ne négociait pas davantage d'A380 actuellement.

Willie Walsh a par ailleurs indiqué que la nouvelle filiale d'IAG basée à Barcelone, Level, allait devoir acheter des avions afin d'atteindre son objectif de 30 appareils d'ici à 2022 et qu'elle étudierait plusieurs modèles différents.

"Dans cinq ans, je crois qu'il pourrait y avoir des opportunités pour un autre type d'appareil", a-t-il déclaré, laissant ainsi entendre que Level ne s'en tiendrait pas forcément aux A330 qu'il exploite actuellement.

"Il y a des options Airbus avec l'A330-neo ou l'A350 et, comme je l'ai dit, nous verrons le Boeing 787 devenir de plus en plus accessible", a dit Willie Walsh, notant que les 787 pourraient représenter une option dans les années à venir, si leur prix est revu en baisse ou si des avions d'occasion sont disponibles.

Ces décisions pourraient être prises au niveau de Level. Willie Walsh a indiqué qu'IAG en était à la dernière phase des entretiens pour la nomination d'un directeur général de Level.

(Sarah Young; Wilfrid Exbrayat et Juliette Rouillon pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

Valeurs citées dans l'article : Airbus SE, International Consolidated Airlines Group