Pratt, filiale de United Technologies, a précisé que la solution au problème rencontré sur le joint d'étanchéité du moyeu arrière du rotor du compresseur haute pression (HP) s'appuyait sur une configuration technique dont il avait une "grande expérience", sans apporter plus de précisions.

Reuters a rapporté auparavant, de sources proches du dossier, que Pratt devrait revenir à ses anciens joints, afin de régler temporairement le risque de fissure qui, selon les autorités, pourrait entraîner un arrêt du moteur en vol.

Les sources ont précisé mercredi que la solution la plus probable pour le moment était de remettre l'ancien joint, qui avait été retiré pour des questions de durée de vie.

Le groupe américain a fait savoir que ces problèmes provenaient d'un changement de système de scellage l'été dernier sur son compresseur haute pression vers l'arrière du moteur.

Pratt a dit qu'il reprendrait les livraisons de moteurs début mars. Quant au président exécutif de l'avionneur européen, Tom Enders, il a fait savoir la semaine dernière que les livraisons aux clients devraient reprendre en avril.

(Victoria Bryan et Tim Hepher, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Véronique Tison)

Valeurs citées dans l'article : Airbus SE, United Technologies Corporation