Akka (-0,95% à 51,90 euros) est sous la pression de sa dette à la Bourse de Paris. Si le spécialiste de la R&D externalisée a présenté des résultats 2017 en ligne avec les attentes, sa dette nette s’élevait à 195 millions d’euros au 31 décembre, ce qui correspond à un taux d’endettement de 73%. Elle est supérieure de 35 millions d’euros au consensus, une différence qu’Invest Securities explique par l’absence de prise en compte de certaines acquisitions par certains analystes.

Le reste de la publication n'a pas réservé de surprises aux investisseurs. Akka a enregistré l'année dernière un bénéfice net de 44,1 millions d'euros, en progression de 161%, et un résultat opérationnel d'activité (Ebita) de 95,5 millions d'euros, en hausse de 23%. Ce dernier a représenté 7,2% des revenus du spécialiste de la R&D externalisée contre 6,9% en 2016.

Akka a bénéficié de la poursuite de la progression des marges de la France dans un contexte de forte croissance interne (+8,4%) et d'une première amélioration des performances de l'Allemagne, liée aux premiers effets de la transformation en cours.

Déjà connu, le chiffre d'affaires a atteint 1,335 milliards, en croissance de 19%, dont 7% de croissance organique.

Fort de la nette amélioration de ses résultats, le conseil d'administration d'Akka a décidé de proposer à l'Assemblée générale des actionnaires du 19 juin prochain le versement d'un dividende de 0,70 euro par action, en progression de 17%.

Si la firme n'a pas dévoilé d'objectifs chiffrés pour 2018 dans son communiqué, elle s'est montrée, comme d'habitude, plus diserte dans sa présentation aux analystes. Akka anticipe ainsi une croissance interne de plus de 5% et une marge d'Ebita d'au moins 8%.