Akzo Nobel n'en a pas fini avec les spéculations sur son avenir capitalistique. Un peu plus d'une semaine après avoir résisté victorieusement à l'offensive de son concurrent américain PPG Industries, une nouvelle menace surgit. Le fonds d'investissement Elliott Advisors a relevé sa participation dans son capital de 3,25% à 5%. Cette montée suscite des interrogations. Le fonds, en effet, était favorable à ce que le management du fabricant néerlandais de peintures engage des discussions avec PPG Industries. En Bourse, Akzo Nobel gagne 0,8% à 76,36 euros à la suite de cette annonce.

La semaine dernière, face au dernier rejet par Akzo Nobel de son offre de 26,3 milliards d'euros, PPG Industries a assuré qu'il ne lancera pas d'offre hostile sur sa cible.

De toute manière, le droit néerlandais interdit désormais au groupe américain de tenter une nouvelle approche sur Akzo Nobel pendant une période de six mois.

Pour améliorer sa rentabilité en berne, Akzo Nobel privilégie la scission de sa division chimie, dont les ventes ont atteint 4,8 milliards d'euros l'an dernier, soit 34% de son chiffre d'affaires global, pour créer de la valeur.

Le néerlandais redoute également que les synergies potentielles liées à un rapprochement avec PPG ne se traduisent par des importantes suppressions de postes. Il a également souligné que les autorités pourraient empêcher sa réalisation en raison de problèmes de concurrence.