Ericsson gagne 7,21% à 81,80 couronnes suédoises, entrainant dans son sillage ses concurrents Alcatel-Lucent (+3,96% à 2,78 euros) et Nokia grâce à des ventes et une marge brute meilleures que prévu au deuxième trimestre. Sur cette période, les ventes (hors impact des changes) du numéro un mondial des équipements télécoms ont pourtant reculé de 1% à 54,8 milliards de couronnes suédoises (5,9 milliards d'euros), mais les analystes interrogés par Bloomberg anticipaient un repli plus important à 52,5 milliards de couronnes.

Sa marge brute, la mesure de la rentabilité préférée des investisseurs, a, elle, atteint 36,4% au deuxième trimestre. Elle a nettement progressé par rapport au niveau enregistré un an plus tôt (32,4%) et dépassé par la même occasion le consensus Bloomberg de 35,5%.

Ericsson a expliqué l'amélioration de sa rentabilité par la part plus importante prise dans son chiffre d'affaires par les projets de capacité pour la téléphonie mobile de dernière génération (LTE). Ceux-ci sont en effet très rentables. Le groupe suédois a également bénéficié d'une progression de ses revenus tirés de ses droits de propriété intellectuelle.

Le résultat net d'Ericsson a, lui, bondi de 76% à 2,7 milliards de couronnes suédoises tandis que le résultat opérationnel a progressé de 62% à 4 milliards de couronnes suédoises.

Cette performance supérieure aux attentes s'explique par les bons résultats de sa division Equipements de réseaux, qui représente plus de la moitié. Ses ventes ont progressé de 5% en données comparables à 29 milliards de couronnes tandis que sa marge opérationnelle a atteint 12% contre 5% un an plus tôt.

Cette publication est de bon augure pour Alcatel-Lucent, qui dévoilera ses comptes trimestriels le 31 juillet.