Dans un entretien accordé au journal Les Echos, Michel Combes, le directeur général sortant d'Alcatel-Lucent (>> Alcatel Lucent) et futur patron de Numericable-SFR, défend lundi les conditions de son départ de l'équipementier de télécommunications en affirmant avoir "accepté les solutions les mieux adaptées pour l'entreprise" et ne pas recevoir d'indemnités de départ.

Le montant que touchera le dirigeant au titre de sa rémunération variable après son départ d'Alcatel-Lucent, qui est en passe de fusionner avec le groupe finlandais Nokia (NOKIA.HE), suscite une polémique en France depuis la parution d'un article du Journal du Dimanche indiquant que Michel Combes toucherait 13,7 millions d'euros, essentiellement payés en actions, d'ici à 2018.

"Pour bien expliquer les choses, chez Alcatel, je touchais une rémunération fixe et une partie variable. C'est un système tout à fait classique. [...] La partie variable est versée sous forme d'actions d'entreprise. Quand j'ai pris mes fonctions, le cours était en dessous d'un euro. [...] Comme le cours de Bourse de l'entreprise s'est apprécié, on atteint un montant significatif, je le reconnais. Mais cela signifie que j'ai réussi à créer de la valeur et que l'entreprise est sauvée, alors que je l'ai rejoint en quasi faillite et que les candidats pour la diriger n'étaient pas nombreux. Je suis plutôt fier du travail accompli. J'ajoute que les actions sont volatiles. On ne pourra vraiment calculer la valeur que je touche qu'en 2018", a expliqué Michel Combes aux Echos.

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Valeurs citées dans l'article : Alcatel Lucent