nLa digitalisation offre également la possibilité d'accroître la rapidité et l'efficacité de la société, et d'inventer de nouvelles méthodes de travail avec les clients et les partenaires. Plusieurs initiatives ont d'ores et déjà été lancées. Bruno Marguet et son équipe auront pour mission de veiller à la coordination de ces initiatives, tant en interne qu'à l'extérieur, et d'accélérer la digitalisation pour qu'Alstom s'impose comme l'un des leaders de l'=/« internet industriel »/=.nnBruno Marguet a rejoint Alstom Transport en 1985 en tant qu'Ingénieur de recherche et de développement réalisant un doctorat. Il est titulaire d'un diplôme d'Ingénieur en mécanique ainsi que d'une Maîtrise d'économie et de gestion obtenue à l'Université de Lille (France) en 1984. Il a ensuite obtenu un Doctorat en Mécanique à l'Université de Valenciennes (France) en 1990.nnnnIl a occupé plusieurs postes au sein d'Alstom, dont ceux de Vice-président Stratégie, Trains Grandes Lignes et Locomotives, Vice-président Trains urbains et régionaux, et Directeur de plateforme pour les Trains régionaux.nnAOF - EN SAVOIR PLUSnn=/ Les points forts de la valeur /=n- Numéro un mondial des centrales électriques clés en main et des TGV, également présent dans les technologies de captation et réduction de CO2, ainsi que les solutions de gestion des réseaux électriques ou GRID ;n- Activités dopées par les besoins en infrastructures des pays émergents (50 % du carnet de commandes) et en modernisation dans les pays occidentaux ;n- Recentrage sur les transports, les activités énergie (Thermal Power, Renewables et Grid) devant être cédées à General Electric, d’où une amélioration de la situation financière ;n- Visibilité accrue, avec un carnet de commandes de proche de 29 Mds€, de 4,5 fois le chiffre d’affaires annuel; n- Vers un retour de cash élevé, entre 3,2 et 3,5 Mds, après la cession à General Electric.nn=/ Les points faibles de la valeur /=n- Dépendance aux dépenses publiques et aux capacités de financement de ses clients ;n- Risques de volatilité boursière jusqu’en 2020 au rythme des annonces liées au processus de cession à General Electric : création de joint-venture avec options de vente d’Alstom à GE en septembre 2018 pour Grid et Renewable (éventuellement introduites en Bourse) et à mi-2020 pour Global Nuclear et French Steam ;n¬- Dans le transport (50 % de l’activité du groupe), montée de la concurrence de Hitachi en Europe, et des chinois CNR et CSR qui ont fusionné ;n- Abaissement du prix à recevoir de General Electric ; n- Risques de sous-valorisation boursière, les joint-ventures avec General Electric donnant au futur groupe un statut de holding industrielle.nn=/ Comment suivre la valeur /=n- Interrogations sur l’avenir du groupe, qui sera réduit à sa division transport après la cession des activités énergie ;n- Montant exact du retour de cash qui s’effectuera par voie d’OPRA à mi-2015 ;n- Résultat des enquêtes concurrentielles de la Commission européenne sur les cessions à GE, attendu pour le mois d’août ;n- Exercice à cheval, clos le 31 mars ;n- Réalisation des prévisions d’une croissance organique moyenne de 5 à 6 % en 2015/16 et 7 % en 2016/17, et d’une marge opérationnelle en amélioration progressive de 5 à 7 % ;n- Incertitude à long terme sur le capital : la position de Bouygues (29,4 % du capital) sera reprise partiellement par l’Etat (20 %), au prix unitaire de 35 €, dans les vingt mois suivant la clôture de l’OPRA.nn=/ Biens d'équipement /=nLe secteur, qui comprend de nombreuses sociétés cycliques, devrait bénéficier d’un meilleur environnement économique en 2015. La baisse de l’euro et des cours du pétrole devraient avoir un impact favorable sur la demande.nNéanmoins l’industrie ferroviaire pourrait lancer des plans sociaux, suite à la chute des commandes de matériel roulant, attendue dès 2016 par La Fédération des industries ferroviaires (FIF). Elle se traduirait par plus de 15.000 suppressions d'emplois d'ici 2018, dont 10.000 emplois industriels et 5.000 emplois de prestataires de services. Quelques centaines suppressions d’emplois sont attendues dès 2015, notamment du côté de l'ingénierie. Ces pertes d'emploi sont concentrées sur cinq bassins d'emploi : le Bas-Rhin, la Charente-Maritime, le Nord et les Hautes-Pyrénées.nn