Invoquant la sécurité nationale, le gouvernement italien a donné un coup d'arrêt à l'acquisition de NEXT Ingegneria dei Sistemi par le groupe de conseil en ingénierie français Altran. Du moins dans les termes dans lesquels l'opération a été annoncée fin juillet.

Dans le communiqué publié hier à l'issue du conseil des ministres, on peut notamment lire que le gouvernement d'Italie a décidé d'exercer les pouvoirs spéciaux qui lui sont dévolus par loi lorsque 'la protection des intérêts de la défense et de la sécurité nationale' l'exige. Rome estime en substance que dans ses conditions actuelles, l'opération contrevient aux intérêts stratégiques de l'Italie.

Fondée en 1999 à Rome, NEXT compte 230 salariés et 's'adresse principalement à l'industrie de la défense, de l'aérospatiale, et à l'industrie ferroviaire. Son portefeuille de clients comprend notamment des acteurs clés comme Leonardo, Telespazio, Thales Alenia Space ou Bombardier Transportation', expliquait Altran cet été.



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