Parmi les conditions, le tribunal de la concurrence exige qu'aucun salarié sud-africain ne soit licencié pendant cinq ans après la fusion. Il réclame aussi la cession de la participation de SAB dans le fabricant de liqueurs Distell et un investissement d'un milliard de rands (61 millions d'euros) dans l'agriculture sud-africaine et le développement des entreprises.

Après cette autorisation, le directeur général d'AB InBev, Carlos Brito, a déclaré dans un communiqué que le brasseur était en bonne voie pour boucler la fusion au deuxième semestre 2016.

Avec ce rachat, le groupe belge qui fabrique Budweiser, Corona et Stella Artois, contrôlera un tiers du marché mondial de la bière, avec des ventes deux fois supérieures à celles de son plus proche concurrent, le néerlandais Heineken.

Le titre AB Inbev, suspendu dans la matinée à la demande du brasseur, prenait 1,79% à 116,45 euros à 10h10 GMT après la reprise de sa cotation à Bruxelles, l'une des plus fortes hausses de l'EuroStoxx 50.

Les deux autorisations essentielles qui restent à obtenir sont celles des Etats-Unis et de la Chine, qui devraient être assurées après les cessions proposées par la nouvelle entité. L'Australie et l'Europe ont déjà donné leur feu vert à l'accord.

(Nqobile Dludla; Juliette Rouillon pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

Valeurs citées dans l'article : Anheuser-Busch Interbrew, SABMiller plc