L'accalmie des tensions entre la Corée du Nord et les Etats-Unis continue par ailleurs de raviver le goût du risque des investisseurs.

À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,71% (36,36 points) à 5.176,61 points. Le Footsie britannique a gagné 0,67% et le Dax allemand a avancé de 0,71%.

L'indice EuroStoxx 50 a pris 0,65%, le FTSEurofirst 300 0,7% et le Stoxx 600 0,69%.

A Wall Street, les indices sont orientés à la hausse, entre 0,3% et 0,5%.

Le secteur des ressources de base (+2,52%) a mené le rebond en Europe grâce à la hausse des cours des matières premières.

Le zinc gagne 5,15% à un plus haut de dix ans, soutenu notamment par une hausse des dépenses d'infrastructures en Chine, le cuivre prend près de 2,5% et le nickel près de 4%.

ArcelorMittal a signé la plus forte hausse du CAC parisien (+2,74%). A Londres, Glencore, Antofagasta, AngloAmerican et Rio Tinto a pris entre 2,4% et 4,2%.

Plus forte hausse du Stoxx 600, le groupe britannique de construction Balfour Beatty a grimpé de 6,4% après avoir annoncé un bond de 70% de son bénéfice avant impôt au premier semestre.

A la baisse, Carlsberg (-2,7%) est sanctionné après la publication de ses résultats semestriels.

Le dollar prend 0,2% face à un panier de devises de référence. Les investisseurs ont désormais tourné leur attention sur les "minutes" de la réunion de la Fed des 25 et 26 juillet, prévues à 18h00 GMT, à l'affût d'une éventuelle indication sur le calendrier des prochaines hausses de taux et de la réduction progressive du bilan.

La forte progression des ventes au détail en juillet aux Etats-Unis et les propos du président de la Réserve fédérale de New York qui s'attend à un relèvement des taux d'ici la fin d'année, ont alimenté les anticipations d'une troisième hausse des taux en dépit d'une inflation toujours tiède.

D'après le baromètre FedWatch de CME Group, les investisseurs évaluent à 49,2% la probabilité d'une hausse des taux de la banque centrale américaine au mois de décembre contre 42% en début de semaine.

La monnaie européenne recule de 0,3% face au billet vert, sous 1,17 dollar, après avoir atteint en séance un creux d'environ trois semaines.

De son côté, la livre sterling a touché en séance un plus haut de dix mois face à l'euro, à 0.9142, en réaction à la publication d'une progression plus forte que prévu des salaires au Royaume-Uni.

Egalement au rang des indicateurs en Europe, l'économie de la zone euro a enregistré au deuxième trimestre une croissance plus soutenue qu'estimé initialement en rythme annuel, a fait savoir Eurostat, l'institut de la statistique de l'Union européenne.

Les barils de Brent et de brut léger américain sont repartis à la baisse malgré l'annonce par l'Administration américaine d'information sur l'énergie (EIA) d'une baisse des stocks américains de pétrole brut pour la septième semaine d'affilée.

(Laetitia Volga, édité par Wilfrid Exbrayat)