Apple vit une séance historique qui a vu sa capitalisation dépasser les 900 milliards de dollars dans les premiers échanges avant de se replier légèrement. Le titre gagne toujours 2,45% à 172,2 dollars, soutenu par des résultats trimestriels supérieurs aux attentes et des perspectives encourageantes.

Apple a fait état hier soir d'une croissance de 18,8% de son bénéfice net au quatrième trimestre clos fin septembre, à 10,7 milliards de dollars ou 2,07 dollars par action. Son chiffre d'affaires trimestriel a augmenté de 12% à 52,57 milliards de dollars. Le consensus Zacks visait 1,87 dollar par action de bénéfice et 51,17 milliards de dollars de ventes.

Au quatrième trimestre, Apple a vendu 46,67 millions d'iPhones, en hausse de 3% sur un an et de 14% par rapport aux trois mois précédents. Morgan Stanley souligne que cette croissance des ventes d'iPhones, avant même la sortie des derniers flagships de la marque à la Pomme, est liée au retour à meilleure fortune du groupe en Chine où le chiffre d'affaires a augmenté de 12% sur le trimestre après avoir baissé de 10% sur les trois mois précédents. Et, selon l'analyste, cette croissance devrait s'accélérer sur la période suivante avec la sortie des iPhones 8 et X.

D'ailleurs, pour le premier trimestre de son exercice 2017/2018, Apple vise un chiffre d'affaires compris entre 84 et 87 milliards de dollars, contre un consensus Zacks de 83,31 milliards. Cette prévision supérieure aux attentes est d'autant plus appréciable qu'elle intervient après plusieurs semaines de rumeurs concernant d'éventuelles difficultés de production des nouveaux smartphones Apple.

Si Morgan Stanley a relevé son objectif de cours de 199 à 200 dollars sur Apple en soulignant le fait que le groupe a répondu avec la manière à ces interrogations, Barclays se montre plus prudent. "Les fondamentaux pourraient être sous pression à court et moyen terme en raison de difficultés de production et, à plus long terme, le bruit fait autour des innovations des nouveaux iPhones risque de s'atténuer. Nous pensons donc que les prévisions élevées en terme de croissance pourraient se révéler tendues", indique l'analyste.