Apple (+6,6% à 103,50 dollars) s’est emparé sans coup férir de la première place de l’indice Dow Jones. Les ventes de sa principale machine à profit, l’iPhone, ont connu leur deuxième trimestre de repli – elles avaient reculé pour la première depuis son lancement en 2007 au trimestre précédent – mais les analystes étaient encore plus pessimistes. Or, ce sont les anticipations qui comptent sur les marchés financiers. Au troisième trimestre, clos le 25 juin, la firme à la pomme a ainsi écoulé 40,4 millions d'exemplaires de son produit phare, en repli de 15% sur un an.

Wall Street attendait pour sa part seulement 40,02 millions. Les brokers mettent cette bonne performance sur le compte du succès de l'iPhone SE, qui représente l'entrée de gamme. La baisse de près de 10% du prix de vente moyen à 595 dollars et le revers de ce succès.

Elle n'a cependant pas empêché le bénéfice net de dépasser les espérances des investisseurs. Il a reculé de 27% à 7,8 milliards de dollars ou 1,42 dollar par action, soit 4 cents de mieux que le consensus Thomson Reuters.

Le chiffre d'affaires a, lui, reculé de 14,6% à 42,36 milliards de dollars, ressortant également au dessus des attentes : 42,09 milliards de dollars. Le repli des ventes de l'iPhone n'a pas pu être compensé par la montée en puissance des services, qui comprennent en particulier l'App Store et iTunes. Ceux-ci ont vu leurs revenus augmenter de 19% à 5,98 milliards de dollars.

Apple a par ailleurs enregistré un recul de 11% de ses ventes de Mac à 4,25 millions d'exemplaires et de 9% de ses iPad à 9,95 millions d'unités.

Dernière bonne nouvelle de cette publication, ses prévisions pour le trimestre en cours ont dépassé les estimations des analystes. Le groupe technologique vise un chiffre d'affaires compris entre 45,5 et 47,5 milliards de dollars, à comparer avec un consensus de 45,71 milliards de dollars. Au cours de cette période, Apple présentera la nouvelle itération de son iPhone.