Quelques minutes après l'ouverture, l'indice Dow Jones perd 0,39% à 17.045,21. Le Standard & Poor's 500, plus large, cède 0,28% à 1.995,93 et le Nasdaq Composite lâche 0,22% à 4.582,13 points.

Wall Street n'est plus habituée aux corrections, que l'on définit comme un recul de 10% par rapport à un pic. La dernière, pour l'indice S&P-500, remonte à 2012.

Même si les valorisations sont jugées raisonnables et donc capables de supporter encore une nouvelle avancée, la Bourse a du mal toutefois à s'orienter fermement dans un sens ou dans l'autre. En témoignent des volumes de trading qui sont, ces derniers temps, parmi les plus faibles de l'année.

Enfin, l'indice S&P-500 a évolué 14 séances durant sans variation qui atteigne même 0,5%, sur la base des cours de clôture, une série inédite depuis 1995, selon MKM Partners. S'il récidive mardi, ce sera sa série la plus longue depuis 1969.

Aux valeurs, Apple gagne 0,85% dans l'attente d'une conférence de presse au cours de laquelle pourraient être présentés le nouvel iPhone et la montre connectée iWatch.

McDonald's cède 0,1%. Le groupe de restauration rapide a annoncé mardi une baisse de 3,7% de ses ventes mondiales à périmètre comparable en août, avec un recul de 2,8% pour les seuls Etats-Unis.

Home Depot a confirmé lundi soir qu'une intrusion s'était produite dans ses systèmes de paiement sécurisés, ce qu'il paye d'un recul, modéré, de 0,8% dans les premiers échanges.

General Mills, qui a annoncé lundi soir l'acquisition d'Annie's, un producteur de produits biologiques, cède 0,15%. Sa cible s'envole d'un peu plus de 37% dans les premiers échanges.

(Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Véronique Tison)