Le premier sidérurgiste mondial estime désormais que cette demande va rester stable cette année, contre une projection précédente allant de +0,5% à +1,5%.

Il a revu en nette baisse ses anticipations pour le Brésil, la Chine, la Russie et ses voisins ainsi que les Etats-Unis.

ArcelorMittal, dont l'exposition directe au marché chinois reste marginale, estime désormais que la demande du premier consommateur mondial d'acier va se contracter de 1%. Il prévoyait auparavant une croissance comprise entre 0,5% et 1%.

Pour le deuxième trimestre 2015, le groupe a fait état d'un excédent brut d'exploitation (EBE) en recul de 20% en rythme annuel, à 1,4 milliard de dollars, niveau légèrement supérieur à la prévision moyenne de 1,38 milliard de 12 analystes financiers interrogés par Reuters.

Malgré l'abaissement de sa prévision de consommation d'acier, ArcelorMittal, qui produit entre 6% et 7% de l'acier mondial, a réaffirmé sa prévision d'un EBE 2015 compris entre six et sept milliards de dollars.

Le groupe a précisé que l'EBE de ses activités minières avait plongé de 70% par rapport au deuxième trimestre 2014 sous l'effet de la baisse des cours du minerai de fer, qui a été seulement partiellement compensée par la réduction des coûts.

La dette nette est restée stable par rapport à la fin du premier trimestre, à 16,6 milliards de dollars. Elle avait touché un plus bas à la fin 2014, à 15,8 milliards de dollars.

(Robert-Jan Bartunek, Benoit Van Overstraeten et Myriam Rivet pour le service français)