ArcelorMittal (+3,20% à 5,799 euros) a fini hier parmi les rares hausses du CAC 40, soutenu par deux facteurs. D'abord, Moody's a relevé de Négative à Stable sa perspective sur la note de crédit, maintenu à Ba2, du groupe sidérurgiste. L'agence de notation estime que le groupe va tirer profit des mesures décidées ces derniers mois pour préserver sa note de crédit dans un environnement défavorable, marqué par la baisse des cours des matières premières.

Ainsi, Moody's rappelle qu'ArcelorMittal est engagé dans un programme strict de baisse de ses coûts, qui passe notamment par des cessions d'actifs non stratégiques, et que le groupe a finalisé au printemps une augmentation de capital de 3 milliards de dollars.

En plus de ces décisions "positives", l'agence note aussi que le marché adressé par ArcelorMittal va s'améliorer et que le groupe pourrait bien enregistrer un résultat opérationnel supérieur à ses prévisions (plus de 4,5 milliards de dollars) cette année. Les mesures anti-dumping décidées par l'Europe envers la Chine et la Russie et par les Etats-Unis à l'encontre de la Chine, de la Corée du Sud et du Japon devraient favoriser les prix de l'acier et les résultats d'ArcelorMittal.

L'autre soutien du titre aujourd'hui est à chercher de l'autre côté de la Manche. Cotées à Londres, les miniers BHP Billiton et Antofagasta ont tous deux publié des résultats supérieurs aux attentes.