Areva (+0,23% à 4,28 euros) a généré au premier trimestre un chiffre d’affaires consolidé de 826 millions d’euros, en baisse de 0,8 % (- 2,2 % à données comparables) par rapport à la même période de 2015 en raison notamment du calendrier des livraisons d’uranium. L’effet de change a un impact positif de 12 millions d’euros sur la période.

Au 31 mars 2016, le carnet de commandes du groupe nucléaire s'établit à 33,6 milliards d'euros, en forte progression par rapport au 31 décembre 2015 (29 milliards d'euros), représentant ainsi huit années de chiffre d'affaires. Il bénéficie notamment des accords commerciaux pluriannuels signés avec EDF début 2016.

Les prises de commandes du 1er trimestre 2016 s'élèvent à 6,1 milliards d'euros, en forte hausse par rapport au 1er trimestre 2015 (0,3 milliard d'euros).

Concernant la mise en oeuvre de son plan de performance et de transformation, Areva a indiqué que ses plans de départs volontaires avaient été validés par l'Administration du travail et que l'effectif total du groupe s'est réduit de 1,7 % par rapport au 31 décembre 2015, avec le départ de près de 700 collaborateurs au cours du 1er trimestre 2016, dont 330 en France.

Par ailleurs, "les négociations entamées en début d'année 2016 entre le consortium Areva-Siemens et TVO au sujet du projet OL3 se poursuivent", a indiqué le groupe nucléaire.

En termes de perspectives, Areva confirme son objectif d'un cash-flow net des activités de l'entreprise compris entre -2,0 milliards d'euros et -1,5 milliard d'euros fin 2016.