PARIS, 1er octobre (Reuters) - L'autorité de sûreté nucléaire (ASN) française a annoncé jeudi qu'elle prendrait position "prochainement" sur les moyens qu'Areva entend mettre en oeuvre pour tester la composition de l'acier dans certaines zones du couvercle et du fond de la cuve du réacteur nucléaire de l'EPR de Flamanville (Manche).

L'ASN a reçu mercredi le Groupe permanent d'experts pour les équipements sous pression nucléaires (GP ESPN), qui lui a remis un avis et des recommandations sur la démarche envisagée par Areva.

"Sur la base notamment de cet avis, l'ASN prendra prochainement position", écrit l'agence dans un communiqué.

Le réacteur nucléaire de type EPR en cours de construction à Flamanville doit entrer en service au quatrième trimestre 2018 et son coût de construction atteint désormais 10,5 milliards d'euros.

Estimé à trois milliards d'euros lors de l'annonce du projet en 2004, l'EPR de Flamanville conçu par Areva devait initialement entrer en service en 2012 et doper le nucléaire français à l'export.

Fin 2014, EDF avait attribué un nouveau retard aux "difficultés" rencontrées par Areva notamment pour assurer la livraison de certaines pièces telles que le couvercle et les structures internes de la cuve du réacteur.

L'Autorité de sûreté nucléaire a ensuite dévoilé en avril l'existence de défauts dans la composition de l'acier dans certaines zones du couvercle et du fond de la cuve du réacteur.

Le communiqué : http://bit.ly/1MKBLxy (Julien Ponthus, édité par Véronique Tison)

Valeurs citées dans l'article : Areva, EDF