PARIS, 30 juillet (Reuters) - La participation de groupes étrangers à la recapitalisation d'Areva est imaginable s'il y a une pertinence industrielle ou stratégique, a déclaré jeudi le ministre de l'Economie Emmanuel Macron.

Il a confirmé que l'Etat prendrait ses responsabilités mais s'est refusé à évoquer le moindre chiffre sur les besoins d'Areva en fonds propres tant qu'il ne lui aura pas présenté son nouveau plan stratégique après l'accord de cession d'une partie de ses activités à EDF.

A la question de savoir si des partenariats pouvaient être envisagés avec des groupes étrangers qui participeraient à cette recapitalisation, Emmanuel Macron a répondu devant des journalistes : "On peut imaginer des partenariats s'il y a une pertinence sur le plan industriel ou stratégique".

La possibilité d'ouvrir le capital d'Areva à des investisseurs étrangers, et notamment chinois, a été notamment évoquée dans les médias ces derniers mois.

"L'Etat prendra ses responsabilités, nous l'avons dit, mais nous voulons un plan de bataille du nouvel Areva pour pouvoir le discuter, l'analyser, échanger sur ce sujet de manière constructive et, une fois qu'on l'aura défini, prendre nos responsabilités d'actionnaires", a-t-il ajouté.

"Il serait irresponsable d'articuler aujourd'hui un montant tant que nous n'avons pas une parfaite visibilité" sur l'activité d'Areva dans les prochaines années, a encore dit le ministre. (Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse)

Valeurs citées dans l'article : Areva, EDF