Areva a fait part hier de la survenance, le 18 août dernier, d'un incident jugé mineur lors de la manipulation de “plaques” dans l'atelier des combustibles de recherche de Romans, dans le département de la Drôme. L'équipementier pour l'industrie atomique a proposé à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de le classer au premier niveau d'une échelle en comportant sept.

L'incident est survenu lors d'un transfert de plaques de combustibles, c'est-à-dire “une pièce de 10 cm de largeur sur un mètre de longueur constituée d'une fine couche d'uranium scellée entre deux plaques d'aluminium. Ces plaques, une fois assemblées, sont laminées à chaud et à froid avant d'être assemblées pour former un élément combustible pour les réacteurs de recherche”, explique le groupe.

La procédure de contrôle interne a, selon Areva, “immédiatement” détecté que 15 plaques avaient été transférées, alors que la limite d'exploitation est fixée à 14. “Cet écart n'a eu aucune conséquence sur le personnel ni sur l'environnement”, affirme le groupe.

En raison du non respect de la règle d'exploitation, l'incident a toutefois été notifié à l'ASN.


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