Arkema figure parmi les leaders mondiaux du développement, de la fabrication et de la commercialisation de produits chimiques.
Son cours de bourse n'a que très peu évolué depuis 2013, dans un contexte de change défavorable et d’une situation économique dégradée.
Il a progressé de 7% en 2013, une performance presque effacée depuis le 1er janvier.


Le chimiste français possède notamment des fondamentaux fragiles, mis en évidence par la notation Surperformance : une faible croissance et visibilité, un PER élevé (24.1 en 2013)  et des publications de résultats globablement décevantes sur les derniers exercices.




Concernant les résultats du troisième trimestre, la société a totalement raté le consensus aussi bien pour le chiffre d’affaires que le résultat. Le premier est ressorti à 1.495 millions d’euros et le second a reculé de 44% à 65 millions d’euros. Le consensus était respectivement de 1.565 millions et 110.4 millions d’euros.

Ces chiffres ne sont pas surprenants si l’on tient compte des révisions régulières à la baisse des perspectives bénéficiaires du groupe.
En effet, depuis 1 an les prévisions de bénéfices net par action ont été réduites de plus de 50% et d’environ 10% pour le chiffre d’affaires. Ces révisions commencent toutefois à se stabiliser depuis quelques semaines.












Les résultats du 4 mars pourraient donc être déterminants pour l'orientation à venir et les opérateurs devraient garder les yeux rivés sur les perspectives du groupe.
D'après le consensus Thomson Reuters, les analystes qui suivent la valeur restent globalement à "Accumuler", avec un objectif de cours moyen à 89.4 EUR, soit près de 10% de potentiel par rapport aux cours actuels.

Selon Crédit Suisse, le chimiste français ferait même partie des éventuelles cibles de rachat identifiées dans l'hypothèse d'une accélération des opérations de fusions-acquisitions cette année, ce qui pourrait redonner aux investisseurs un certain attrait pour la valeur.



D'un point de vue graphique, le titre Arkema suit une dynamique haussière à long terme au-dessus des 75.2 EUR, niveau correspondant à la moyenne mobile à 100 semaines.
Sur un horizon de temps plus court, la tendance se neutralise entre 75.8 et 85.5 EUR, la valeur évoluant d'ailleurs au milieu de cette zone de consolidation, à proximité de sa moyenne mobile à 20 jours qui passe vers 80 EUR.

De bons chiffres annuels pourraient ainsi propulser le titre vers ses plus hauts de 2013 (86.25 EUR en clôture hebdomadaire).
Dans le cas contraire, les 75 EUR constitueront le premier objectif majeur de repli.



Pour se positionner avant de la publication, on utilisera :

* A la hausse 
Turbo call infini Barclays J698K dont la barrière désactivante est située à 75.5 EUR pour une niveau de financement à 70.52 EUR


* A la baisse
Turbo put infini Barclays G484K dont la barrière désactivante est située à 85.25 EUR pour une niveau de financement à 91.76 EUR