Arkema a réalisé en 2016 un résultat net en hausse de 49,8% à 427 millions d'euros. En excluant l’impact après impôts des éléments non récurrents, le résultat net courant s’établit à 418 millions d’euros, en progression de 34%. L'Ebitda a grimpé de 12,5% pour atteindre un plus historique à 1,189 milliard. La marge d'Ebitda s'est appréciée, passant de 13,8% à 15,8%. Le ratio d'endettement sur fonds propres s'est établi à 35 %, identique à l'an dernier malgré l'acquisition de Den Braven. Le chiffre d'affaires s'établit à 7,535 milliards d'euros en baisse de 1,9%.

Dans un environnement de croissance globalement modérée, les volumes sont en hausse de 3,2%. Ils progressent sur l'ensemble des trois pôles soutenus par l'innovation dans les Polymères Techniques, l'expansion géographique dans les Adhésifs, une demande plus soutenue dans les monomères acryliques et la montée en puissance de l'usine de thiochimie en Malaisie.

Cette belle performance compense en très grande partie un effet prix de -3,7 % reflétant, sur les trois premiers trimestres, l'impact sur les prix de vente de la baisse des matières premières. L'effet périmètre est proche de zéro sur l'année. L'effet de change s'élève à -1,3 %.

Fort de ces résultats, le groupe de chimie a relevé son dividende de 8% à 2,05 euros par action.

En 2017, l'environnement macro-économique devrait rester marqué par une croissance mondiale modérée, des dynamiques contrastées entre les différentes régions du monde et par la volatilité du prix de l'énergie, des matières premières et des devises. Les conditions de marché devraient s'améliorer graduellement dans les monomères acryliques et le PMMA commencer à se normaliser sur la deuxième partie de l'année.

Sur l'ensemble de l'année, Arkema bénéficiera, en particulier, de l'intégration de Den Braven, de l'innovation dans les matériaux et l'aval acrylique et d'éléments de progrès sur certains gaz fluorés. Le groupe reflètera dans ses prix de vente le niveau plus élevé des matières premières. Enfin, il poursuivra ses initiatives en matière d'excellence opérationnelle destinées à compenser une partie de l'inflation sur les frais fixes.

Fort de ces différents éléments et supposant un contexte macro-économique comparable à celui de 2016, le groupe confirme son ambition annoncée en 2014 de réaliser un Ebitda d'1,3 milliard d'euros en 2017.