À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,83% (42,8 points) à 5 216,07 points. Le Footsie britannique s'est adjugé 0,55% mais le Dax allemand n'a pu faire mieux qu'un gain de 0,17%.

L'indice EuroStoxx 50 a pris 0,62%, le FTSEurofirst 300 a gagné 0,65% et le Stoxx 600 a avancé de 0,77%.

A New York, les indices évoluent positivement au moment de la clôture européenne, le S&P 500 et le Nasdaq Composite ayant inscrit de nouveaux records à la faveur des résultats d'entreprises.

En Europe, tous les indices sectoriels ont clôturé en hausse avec en tête le compartiment des technologiques qui a gagné 2,12%, sa meilleure performance depuis septembre 2016, dans le sillage des techs à Wall Street.

Aux valeurs individuelles, ASML Holdings a bondi de 5,79% à 129,80 euros à Amsterdam, après un record à 130,40. L'équipementier des semi-conducteurs a publié un chiffre d'affaires au deuxième trimestre supérieur à ses propres estimations grâce à une forte demande des fabricants de puces mémoire.

Dans son sillage, STMicroelectronics a pris 2,49% à Paris.

L'éditeur de jeux Ubisoft a profité de ses bons résultats trimestriels pour s'adjuger 10,07%, la plus forte progression du SBF 120 et la deuxième du Stoxx. Le groupe a annoncé mardi des ventes en forte hausse (+45,2%) et confirmé ses objectifs financiers annuels.

Du côté des fusions et acquisitions, le conglomérat britannique Reckitt Benckiser a pris 1,60% après l'annonce du rachat de son pôle alimentaire par l'américain McCormick pour 4,2 milliards de dollars (3,64 milliards d'euros).

Ubisoft et Reckitt ont permis au secteur des biens personnels et domestiques de prendre 1,34%.

Carrefour a compté parmi les rares baisses de la séance (-2,03%) alors que l'introduction en Bourse de sa filiale brésilienne se fera dans le bas de sa fourchette de prix indicative.

En queue de peloton des indices sectoriels, l'immobilier a limité sa hausse à 0,35%, freiné par Gecina qui a cédé 2,66%, plus forte baisse du SBF 120, au lendemain d'une augmentation de capital dont Invest Securities note qu'elle se fait à un prix fortement décoté.

Les marchés se sont montrés prudents avant la décision de politique monétaire de la BCE, jeudi. Les investisseurs estiment toutefois que l'annonce d'une réduction de son programme de rachats d'actifs, actuellement de 60 milliards d'euros par mois, n'interviendra pas avant le mois de septembre.

Cette position a provoqué un retour des investisseurs sur le marché obligataire où le rendement de l'emprunt d'Etat allemand à 10 ans a légèrement reculé à 0,54%, un plus bas d'une semaine. Le rendement de l'OAT française de même échéance s'affiche à environ 0,80%, au plus bas depuis le début du mois.

Aux changes, l'euro se tasse légèrement face au dollar (-0,3%), tandis que le billet vert se reprend face à un panier de devises de référence, au lendemain de sa chute après de nouvelles inquiétudes sur la capacité de Donald Trump à faire adopter ses réformes fiscales et budgétaires.

Sur le front pétrolier, le prix du brut ont accentué leur gains après les chiffres de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) qui font état d'une baisse plus forte que prévu des stocks américains de pétrole brut. Le Brent et le brut léger américain prennent près de 1,2%.

(Laetitia Volga, édité par Véronique Tison)