Sur l'exercice 2015, clos le 31 décembre 2015, le chiffre d'affaires d'Assystem est en progression de 4,7% à 907,7 millions d'euros. La croissance organique est, à taux de change courant, de 2%. Hors impact de la décroissance des activités de Staffing, elle s'élève à 4,3% (+7,3% au quatrième trimestre), dont 1,4% provenant de l'évolution de la parité de la livre sterling contre euro (+1,2% au quatrième trimestre).

Sur ses diverses activités, le groupe d'ingénierie a enregistré un chiffre d'affaires pour Global Product Solutions (58,2% du chiffre d'affaires consolidé 2015) en progression de 4,8%, dont 4,6% de croissance organique et 0,2% d'effet périmètre. Cette croissance est tirée par la dynamique vigoureuse des activités Automotive, constatée durant l'ensemble de l'exercice. Le chiffre d'affaires correspondant à 154,5 millions d'euros est en hausse de 26%.

La croissance totale du chiffre d'affaires d'Energy & Infrastructure (34,3% du chiffre d'affaires consolidé 2015) s'est établie à 12 %, dont 3,8% en croissance organique et 8,2% à effet périmètre.

Le chiffre d'affaires des activités Nuclear, à 179 millions d'euros, est en croissance de 2,4% avec une accélération sensible au second semestre (4,6%).

Par ailleurs, les activités Aerospace, à 325,5 millions d'euros, accusent une très légère baisse de 0,7%.

En termes de perspectives, le groupe prévoit d'enregistrer dans ses comptes annuels 2015 une charge opérationnelle non courante de dépréciation des actifs engagés à leur titre, à hauteur de 7 millions d'euros.


AOF - EN SAVOIR PLUS
Informatique - SSII
Les perspectives du secteur des SSII sont bonnes car ces sociétés sont quasiment absentes des marchés émergents, qui présentent des signes de faiblesse. Le secteur est également porté par de nouvelles activités très dynamiques regroupées sous la dénomination Smacs (Social - Mobile - Analytics - Cloud - Security). Elles recouvrent la sécurité sur Internet, l'évolution des usages liés à la téléphonie mobile et aux réseaux sociaux, et le cloud (hébergement et utilisation de données informatiques à la demande). La concentration du secteur devrait se poursuivre, dans un environnement de taux d'intérêt bas. La reprise de GFI souhaitée par le groupe qatari Mannai, pour 561 millions d'euros, souligne la poursuite de ce mouvement de consolidation.