A la suite de ces annonces, le titre AT&T progressait de 2,5% dans des échanges d'après-Bourse.

Randall Stephenson, directeur général du groupe, s'est dit "très confiant" sur la capacité d'AT&T à finaliser le projet de fusion avec le groupe de divertissement et de médias Time Warner et ce malgré l'opposition du département américain de la Justice (DoJ) à cette transaction.

"Même si nous restons ouverts à toute solution raisonnable prenant en compte les inquiétudes du gouvernement, nous pensons que ce dossier sera au bout du compte tranché devant la justice", a-t-il déclaré lors d'une conférence téléphonique.

Le département de la Justice a déposé une plainte le 20 novembre pour bloquer cette transaction de 85 milliards de dollars, le procès débutant le 19 mars 2018. De ce fait, les deux groupes ont repoussé au 21 juin la date limite de leur fusion.

Le bénéfice net du groupe est ressorti à 19,0 milliards de dollars (15,3 milliards d'euros) sur le quatrième trimestre 2017, soit 3,08 dollars par action, contre 2,4 milliards (0,39 dollar/action) il y a un an.

Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action est ressorti à 0,78 dollar sur les trois mois à fin décembre, total qui inclut un impact positif de 13 cents du fait de la baisse de l'impôt sur les sociétés incluse dans la réforme fiscale voulue par le président américain Donald Trump.

Les analystes financiers avaient anticipé en moyenne 0,65 dollar par action selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

Le chiffre d'affaires s'est établi à 41,7 milliards de dollars sur la période, contre 41,8 milliards il y a un an et un consensus de 41,2 milliards.

AT&T a précisé avoir engrangé 329.000 abonnés supplémentaires payant une facture mensuelle sur le quatrième trimestre après en avoir perdu 67.000 il y un an.

(Anjali Athavaley, Benoit Van Overstraeten pour le service français)