AT&T a dévoilé mercredi soir un bénéfice net en retrait de 21% à trois milliards de dollars sur le troisième trimestre, soit 58 cents. En données ajustées d'éléments exceptionnels, ce BPA recule à 63 cents, manquant ainsi d'un cent le consensus.
L'opérateur télécoms américain a vu sa marge opérationnelle se dégrader de près de trois points à 16,4%, pour un chiffre d'affaires en croissance de 2,5% à 33 milliards de dollars, une progression tirée par les ventes d'équipements mobiles (+44%).
Le groupe basé à San Antonio (Texas) revendique près de 1,2 million de nouveaux smartphones post-payés : à la fin du trimestre, 81% de ses clients post-payés disposaient de ce type de mobile, contre 75% un an auparavant.
'Nous avons connu une croissance dynamique de notre base d'abonnés mobiles et à notre service U-verse, et nos revenus de services professionnels stratégiques ont poursuivi sur un rythme de croissance à deux chiffres', souligne le PDG Randall Stephenson.
AT&T indique par ailleurs poursuivre ses mesures de rationalisation, comme le retrait d'activités à plus faibles marges, ce qui l'amène à ne plus tabler que sur une croissance de 3 ou 4% de ses revenus cette année.
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AT&T Inc. figure parmi les principaux opérateurs de télécommunications américains. L'activité s'organise essentiellement autour de 2 pôles :
- prestations de téléphonie mobile ;
- prestations de téléphonie fixe et de services câbles : prestations de téléphonie locale et de téléphonie longue distance. Le groupe propose également des prestations d'accès à Internet à haut débit, de messagerie et de télévision par satellite.
Le CA par source de revenus se ventile entre ventes de services (81,4%) et ventes d'équipements (18,6%).
La répartition géographique du CA est la suivante : Etats-Unis (95,7%), Mexique (3,3%), Amérique latine (0,1%), Asie-Pacifique (0,4%), Europe (0,4%) et autres (0,1%).
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