Avanquest chute de 31,91% à 0,32 euro quelques minutes après la reprise des cotations qui avaient été suspendues le 23 mars. L'éditeur de logiciels a annoncé vendredi soir la signature d'un accord global de restructuration avec ses créanciers, ainsi qu'un projet d'augmentation de capital d'un montant de 20 à 30 millions d'euros dont le succès est garanti à 75 % par des engagements de souscription de Pierre Cesarini et des managers du Groupe d'une part et Maslow Capital Partners et un ensemble d'investisseurs qualifiés d'autre part, pour un montant total d'au moins 15,1 millions d'euros.

« La société, à la fois désendettée et recapitalisée à l'issue de l'augmentation de capital projetée et de la réalisation de l'accord global, retrouvera les moyens nécessaires pour continuer la stratégie entamée il y a 24 mois avec l'arrivée de Pierre Cesarini », a précisé le groupe.

Cette stratégie consiste à recentrer ses activités autour de la création personnalisée (à travers de nouveaux produits comme FreePrints) et la gestion des objets connectés (à travers de nouveaux produits comme MyDevices) tout en continuant de se désengager de ses activités non stratégiques.

Avanquest et ses créanciers bancaires sont parvenus à un accord pour le traitement de sa dette bancaire qui s'élève à 16,5 millions d'euros. Il prévoit le remboursement par la société d'une somme forfaitaire de 6,6 millions d'euros trois jours ouvrés après la date de constatation par le Conseil d'administration de la réalisation définitive de l'augmentation de capital, soit environ 40 % de la dette bancaire.

Il prévoit également le maintien d'une dette de 1,6 million d'euros remboursable in fine au 1er mai 2019, sous réserve d'un cas de remboursement anticipé obligatoire.

Cet accord comprend enfin l'abandon du solde, soit environ 50 % de la dette bancaire (8,2 millions d'euros).