Résultats annuels 2015-­‐2016

Comptes arrêtés par le Directoire et revus par le Conseil de Surveillance le 30 septembre 2016, en cours d'audit par les Commissaires aux Comptes, qui envisagent de les certifier avec une réserve et une observation1.

Chiffre d'affaires en croissance de 31%2 à 117 M€ (dont 92% à l'international) Investissements significatifs dans les nouvelles activités représentant déjà plus de 50% des revenus et pesant sur le Résultat Opérationnel Courant 2015-­‐2016 qui ressort à -­‐16,1 M€ Le Résultat Net Part du Groupe, impacté par de nombreux éléments non récurrents, présente une perte de 28,6 M€, tandis que le flux de trésorerie provenant de l'exploitation s'établit à -­‐11,4 M€ Le Groupe se donne pour objectif d'atteindre un EBITDA ajusté3 positif pour 2017 grâce au développement rentable de ces activités de croissance

Paris, France - le 4 octobre 2016. Le Groupe Avanquest (ISIN : FR0004026714) publie ses comptes consolidés pour l'exercice clos au 30 juin 2016 (1er juillet 2015 -­‐ 30 juin 2016).

Sur l'exercice 2015-­‐2016, le groupe Avanquest affiche une progression de +31%2 de son chiffre d'affaires à 117 M€ (+26% en incluant Arvixe) dont 92% à l'international (et 53% aux États-­‐Unis). Il bénéficie notamment du succès mondial de l'activité PlanetArt (impressions photo sur mobile) qui enregistre un CA de 56,4 M€ en croissance de 71%. Les résultats 2015-­‐2016 portent la marque des investissements sur les activités de croissance et de l'alignement du bilan sur les nouveaux fondamentaux du Groupe (caractérisé par des dépréciations du goodwill et d'une partie des actifs incorporels). Ainsi, le Résultat Opérationnel Courant 2015-­‐2016 représente une perte de 16,1 M€, tandis que le Résultat Net Part du Groupe est de -­‐28,6 M€, impacté par de nombreux éléments non récurrents. Néanmoins, ces éléments n'affectant pas la trésorerie, le flux de trésorerie provenant de l'exploitation ressort à -­‐11,4 M€. En revanche, hors éléments exceptionnels non récurrents, le résultat opérationnel courant s'apprécie de 5,1 points en proportion du chiffre d'affaires (remontant à -­‐9% du CA en 2015-­‐2016 contre -­‐14% du CA en 2014-­‐2015) et le résultat net de 6 points en proportion du CA (à -­‐9% du CA en 2015-­‐2016 contre -­‐15% du CA en 2014-­‐2015). Porté par la dynamique de ses activités de croissance, Avanquest se donne pour objectif une trajectoire de croissance rentable avec un EBITDA ajusté3 positif sur 2017.

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Les procédures d'audit sont en cours et les CAC envisagent de les certifier avec

-­‐ une réserve portant sur le niveau de résultat, n'étant pas en mesure d'apprécier si la dépréciation sur le goodwill et les actifs incorporels aurait dû être comptabilisée en tout ou partie sur les exercices précédents ;

-­‐ une observation portant sur la correction d'erreur relative au tableau de flux de trésorerie de l'exercice 2014-­‐2015.

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Hors Chiffre d'affaires d'Arvixe pour 3,3 M€ en 2014-­‐2015

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L'EBITDA ajusté est l'indicateur de suivi de la rentabilité opérationnelle des activités. Il correspond au Résultat Opérationnel Courant avant impact des dotations et

amortissements (-­‐5.4 M€ au 30/06/16 vs -­‐2,9 M€ au 30/06/15), de la production immobilisée (+0,5 M€ au 30/06/16 contre +4 M€ au 30/06/15), ainsi que des

Le Groupe Avanquest, trois activités bien positionnées : PlanetArt, myDevices et Avanquest Software
  • PlanetArt : une stratégie gagnante

    Lancé il y a trois ans, en étant les premiers à anticiper le basculement de l'impression photo du web au mobile, PlanetArt confirme sur cette année sa position de leader mondial de l'impression sur mobile avec un chiffre d'affaires de 56,4 M€ en croissance de 71%.

    Les applications mobiles FreePrints - solution la plus simple et la moins chère au monde pour imprimer ses photos de son smartphone -­‐ dépassent à elles seules sur l'exercice 2015-­‐2016 les 31 millions d'euros (en hausse de 109% par rapport à l'exercice précédent). Cette activité a d'ailleurs atteint pour la première fois la rentabilité (EBITDA ajusté positif) sur le dernier trimestre de l'exercice, illustrant la mécanique vertueuse du modèle économique sans freiner la croissance.

    Note : La base annualisée est donnée à titre indicative et ne préjuge pas des résultats du futur.

    Le modèle économique de FreePrints était dès l'origine basé sur le développement d'une offre très attractive d'impression photos à partir d'un Smartphone. L'objectif était de permettre la constitution rapide d'une importante base de clients fidèles. La qualité et l'attractivité de cette offre se sont confirmées puisque la majorité des revenus provient désormais de clients récurrents avec plus de 3,7 millions de clients FreePrints en juin 2016.

    La stratégie était ensuite de monétiser cette base clients vers de nouvelles offres mobiles à plus forte valeur ajoutée afin d'en accélérer considérablement la rentabilité. Dans ce cadre, PlanetArt a lancé début 2016 (aux États-­‐Unis et en Grande-­‐Bretagne), une nouvelle application : FreePrints photobooks, qui offre à ses clients, la possibilité d'imprimer rapidement et à des tarifs très compétitifs leurs photos stockées sur smartphone sous forme de livres photos de qualité. Le lancement de FreePrints photobooks est prévu en France en octobre 2016.

    Tout comme FreePrints, FreePrints photobooks est déjà plébiscitée par les clients, avec plus de 800 000 installations

    généré un chiffre d'affaires dépassant les 5 millions d'euros. Cette nouvelle application constitue plus de 20% du chiffre d'affaires mensuel de l'activité Mobile-­‐to-­‐Print avec une marge brute plus de deux fois supérieure à celle de FreePrints, et ce sans investissement marketing majeur, puisque la plupart des clients ayant commandé des Photobooks sont issus de la base clients FreePrints.

    Le lancement réussi de FreePrints photobooks, combiné à l'amélioration du panier moyen de FreePrints, ont permis d'augmenter très significativement le taux de retour sur investissement de l'acquisition d'un client. Ainsi, le coût d'acquisition d'un client FreePrints est désormais amorti en moins de neuf mois.

  • myDevices : un intérêt grandissant pour l'Internet des Objets

    Sur un marché encore jeune, mais qui sera sans conteste la prochaine grande révolution technologique, la plateforme myDevices permet aux grandes entreprises à travers le monde quel que soit leur domaine d'activité de déployer très rapidement une solution « IoT » (Internet of Things) pour leurs clients.

    Un grand groupe comme Carrefour, leader mondial de la distribution, a choisi la technologie myDevices pour proposer à ses clients dans un futur proche, une nouvelle plateforme leur permettant de gérer les objets connectés à travers une solution Carrefour homogène et unifiée.

    Pour compléter l'offre myDevices, Avanquest a lancé, début 2016, Cayenne, un outil simplifié et intuitif de développement et de création de projets d'objets connectés. Cet outil, basé sur un modèle économique de type

    « freemium », permet à des développeurs professionnels de concevoir rapidement leur projet de gestion d'objets connectés. Cayenne suscite un grand intérêt puisque plus de 65 000 développeurs sont déjà connectés sur cette plateforme, après seulement huit mois d'existence.

    Bien qu'il ne génère pas de revenu pour le moment, Cayenne constitue un formidable outil d'évangélisation et d'appropriation de la technologie myDevices auprès des communautés de développeurs. Des acteurs de premier plan du marché de l'Internet des Objets (IoT), tels que Semtech/Lora, Sigfox ou Arduino, ont déjà signé des partenariats avec myDevices.

    La montée en puissance de cette communauté de développeurs et le déploiement de l'écosystème Cayenne vont permettre à Avanquest de positionner cet outil comme référence incontournable de l'IoT.

    Avanquest a pour ambition de créer la première communauté de développeurs IoT au monde, avec à terme, des

  • Avanquest Software

L'activité logicielle historique du groupe a été largement restructurée, simplifiée, rationalisée et est aujourd'hui rentable. Cette division continue sa mutation vers la sortie du retail (avec notamment la cession d'Avanquest Software Publishing Ltd. et la diminution des activités retail en Europe) et le développement de ses offres sur internet.

Cette transformation se caractérise par la hausse continue de la part de chiffre d'affaires issue du Online, qui devrait se poursuivre dans les exercices à venir. Cette évolution s'accompagne naturellement d'une hausse de la marge brute et d'une diminution du besoin en fonds de roulement.

Le groupe Avanquest a réalisé sur l'exercice 2015-­‐2016 la cession d'Avanquest Software Publishing Ltd mais également étudié plusieurs autres opportunités de cessions et d'acquisitions dont aucune n'a pu se matérialiser sur cet exercice. Le groupe Avanquest continuera cette stratégie de cessions et d'acquisitions sur l'exercice à venir avec pour priorité de saisir les opportunités permettant d'améliorer la profitabilité de cette activité logicielle.

Pierre Cesarini, Président du Directoire, indique « Je suis heureux de constater le succès de notre stratégie avec le développement réussi de nos activités de croissance. Nous sommes confiants et enthousiastes dans les perspectives futures du Groupe et nous nous donnons comme ambition l'atteinte d'un EBITDA ajusté à l'équilibre pour 2017 ».

Résultats retraités en amélioration (hors éléments non récurrents) Forte hausse du chiffre d'affaires

Le chiffre d'affaires annuel progresse de 31% (hors Arvixe) et atteint 117,4 M€ en 2015-­‐2016 contre 93,1 M€ (soit

+26%) en 2014-­‐2015 ou 89,8 M€ (hors Arvixe).

* hors Arvixe.

La Sté Avanquest Software SA a publié ce contenu, le 04 October 2016, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
Les contenus ont été diffusés par Public non remaniés et non révisés, le04 October 2016 16:13:01 UTC.

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