nCette émission porte à 2 462 887 941 le nombre d'actions composant le capital d’AXA au 27 novembre 2015. Au terme de l’opération de cette année, les collaborateurs d’AXA détiennent 6,17 % de son capital et 7,91 % de ses droits de vote.nnnnAOF - EN SAVOIR PLUSnn=/Les points forts de la valeur/=n- Numéro un mondial de l’assurance-vie et de la gestion d’actifs après trente ans de croissance fondée sur des acquisitions ciblées ;n- Diversification du portefeuille, géographiquement (moins d’un quart des profits en France, 15 % en Asie-Pacifique, 10 % aux Etats-Unis), et par métiers (25 % dans l’épargne et la gestion d’actifs, 31 % dans la prévoyance et la santé, 44 % dans l’immobilier et les dommages) ;n- Situation financière très solide grâce à une gestion centralisée du cash management, qui donne le capital nécessaire au respect des règles de Solvency II (ratio de solvabilité II de 212 %) ;n- Montée en puissance des pays « à forte croissance » sur lesquels Axa concentre ses investissements -5 Mds€ depuis 2010 : Emirats arabes unis récemment, Hong-Kong, Malaisie, Maroc, Mexique, pays du Golfe, Pologne, Singapour, Turquie, Ukraine ;n- Remontée des marges dans l’assurance-dommages (40 % du chiffre d’affaires) grâce au développement de l’activité directe et à la croissance dans les pays émergents ;n- Stratégie commerciale convaincante de développement des segments prévoyance-santé (50 % des bénéfices de la division vie) et contrats en unités de compte, moins affectés que les produits purs d’épargne par le bas niveau des taux d’intérêt ; n- Rendement élevé malgré un retour du cours à ses plus hauts sur huit ans.nn=/Les points faibles de la valeur/=n- Forte sensibilité de la structure du capital aux aléas des marchés financiers, notamment aux hausses des taux d’intérêt ;n- Baisse structurelle de la rentabilité des produits d'épargne des assureurs avec une marge proche de 0 pour les nouveaux contrats en assurance-vie ;n- Défiance persistante des marchés financiers vis-à-vis de l’assurance-vie et dégradation du secteur de l’assurance dommages en France ;n- Faiblesse de la progression du segment prévoyance-santé en France, marché dominé par les assurances-collectives ;n- Lourdeur de la réglementation GSII sur les exigences en capital.nn=/Comment suivre la valeur/=n- Sensibilité, partagée avec les autres assureurs, aux catastrophes naturelles (ouragans, inondations, séismes), incendies ou actes de terrorisme ;n- Réaction du cours au relèvement des taux de la Banque fédérale américaine, attendu pour la fin 2015 ;n- Rumeurs de fusions dans le secteur de l’assurance, facilitées par l’abondance de liquidités de la part des banques centrales ;n- Retombées du lancement d’Axa Partners, structure dédiée aux partenariats internationaux ;n- Aboutissement du plan « Ambition AXA 2010-2015 » de croissance du bénéfice par action supérieure à 6 %, de ratio dette sur capitaux propres de 23 %, de retour sur fonds propres de 15 %, d'un ratio combiné de 96 %, d'une réduction des coûts de 1,9 Md€ ;n- Retour des investissements dans le digital, de 95 M€ sur 2013-2015 ;n- Capital ouvert mais non opéable, les mutuelles AXA détenant 14,5 % des titres devant les salariés et agents (7,3 %) et les actionnaires stratégiques (6,4%).nn=/ Finance - Assurance /=nDans l'Union monétaire européenne, les taux d'intérêt très bas pénalisent tout particulièrement les investisseurs de long-terme, comme l'a souligné le FMI. Les assureurs-vie doivent faire évoluer leur modèle car leur rentabilité est menacée. Leurs ressources s'amenuisent alors que les épargnants qui ont souscrit des contrats d'assurance-vie en euros subissent une érosion de leur rémunération. Les nouvelles règles prudentielles du secteur, Solvabilité II, qui s'appliqueront au 1er janvier 2016, vont encore compliquer la situation, en renforçant les exigences de capitaux propres. Les compagnies cherchent donc à accroître leurs ventes de supports en unités de compte (UC), qui délivrent de meilleures marges que les fonds en euros et n'offrent pas la garantie du capital. De la pédagogie dédiabolisant la prise de risque auprès des épargnants est nécessaire pour asseoir cette stratégie.nn