D'ici 2020, l'assureur français compte ainsi investir 9 milliards d'euros supplémentaires dans des secteurs comme les énergies renouvelables ainsi que dans les infrastructures et l'immobilier contribuant à la lutte contre le réchauffement climatique.

Ces nouveaux investissements viendront compléter les trois milliards d'euros qu'Axa a déjà investis depuis 2015, année de la COP21 sur les changements climatiques à Paris.

Le groupe entend également accroître sa politique de désinvestissements des industries du carbone et des sables bitumineux.

Après avoir déjà cédé 500 millions d'euros d'actifs financiers liés à l'industrie du charbon depuis 2015, il va en céder 2,4 milliards d'euros supplémentaires via des ventes d'actions et l'absence de réinvestissement dans des obligations arrivant à échéance.

Ces cessions toucheront les entreprises qui réalisent plus de 30% de leur chiffre d'affaires grâce au charbon ainsi que celles qui construisent de nouvelles centrales à charbon.

Axa va dans le même temps cesser d'investir dans l'industrie des sables bitumineux, ce qui représente un montant de désinvestissements de 700 millions d'euros.

Sa politique d'assurance est aussi mise à contribution. Axa a décidé de ne plus assurer de projet de construction de centrales à charbon ni d'entreprises d'extraction de sables bitumineux.

(Matthieu Protard, édité par Dominique Rodriguez)