Bien que le marché immobilier espagnol connaisse une reprise, les banques peinent à vendre leurs créances immobilières, qui ont perdu de leur valeur durant une crise prolongée et elle proposent souvent une décote de 60% sur la valeur nominale des portefeuilles.

Une première opération porterait sur la vente pour cinq milliards d'euros de créances douteuses immobilières, la seconde serait d'un montant de 2,5 milliards d'euros touchant pour l'essentiel à des actifs saisis.

Les négociations n'en sont qu'au début, a précisé la source, ajoutant qu'Alantra était la banque conseil de Sadabell.

Sadabell et Alantra ont refusé de commenter ces informations.

Sadabell avait déjà lancé en mars une procédure distincte de vente de deux portefeuilles immobiliers d'une valeur de 3,3 milliards d'euros.

Dans le cadre de son plan stratégique, la cinquième banque espagnole veut vendre plus de six milliards d'euros d'actifs immobiliers douteux d'ici 2020, après les avoir réduits de 3,4 milliards d'euros en 2017 à 15,2 milliards d'euros.

(Jesús Aguado; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)